Flekkefjord: Skolekjeks eine lokale Spezialität
En haut : Skolekjeks du Tollboden Bakeri à Flekkefjord

Les skolekjeks, c’est vraiment un truc de Flekkefjord. En dehors de la ville, peu de gens en ont entendu parler, mais ici on les trouve dans presque toutes les boulangeries. Ces grands biscuits ronds et plats font partie de la tradition boulangère locale depuis des générations.

La pâte est très simple, à l’ancienne : farine de blé, sucre, beurre, kulturmelk (un lait fermenté norvégien proche du kéfir) et carbonate d’ammonium. On obtient des biscuits ronds, plats, au goût doux et légèrement sucré. Rien de spectaculaire, mais c’est peut-être justement pour ça qu’ils plaisent autant.

Il y a plusieurs façons de les manger. Certains les tartinent de beurre et de fromage, un peu comme un petit pain sucré, d’autres les préfèrent nature. Pour ma part, je les aime sans rien, ou avec juste une fine couche de beurre, toujours avec une tasse de café.

Le nom (« skolekjeks » = « biscuits d’école ») laisse penser qu’ils finissaient peut-être autrefois dans les cartables, mais je n’ai pas trouvé de confirmation. Aujourd’hui, ce sont plutôt des douceurs qu’on déguste à l’heure du café, mais qui gardent une valeur nostalgique pour beaucoup de Flekkefjæringer, comme on appelle les habitants de Flekkefjord.

Pendant mon séjour à Flekkefjord, je n’ai jamais complètement succombé aux skolekjeks, mais j’ai appris à les apprécier. Il y a quelque chose de charmant dans leur simplicité, et quelque chose de précieux dans ces classiques locaux transmis de génération en génération. À goûter absolument si vous passez par Flekkefjord.

Les skolekjeks des photos viennent de Tollboden Bakeri (les un peu plus foncés) et de Presterud (les plus clairs).

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Eine Einführung in Pizza in New York

La pizza à New York, c’est bien plus qu’un fast-food. C’est une tradition, une culture et un morceau de vie quotidienne. On en prend une part pendant la pause déjeuner, en rentrant d’une soirée, ou simplement parce que l’odeur est trop tentante pour passer son chemin. On la mange debout sur le trottoir, pliée en deux, encore brûlante au point de se brûler les doigts. C’est bon marché, un peu salissant, et absolument parfait quand c’est bien fait. Et crois-moi, tout le monde a son avis sur la meilleure adresse et sur ce qui fait une vraie pizza new-yorkaise. Alors, qu’est-ce qu’une pizza « New York-style »? Comment on la mange? Et où aller pour goûter l’authentique? Voici mon introduction à la pizza new-yorkaise.

Qu’est-ce qui fait une pizza new-yorkaise?

La pâte est fine, mais pas trop. Elle doit être assez souple pour se plier, tout en gardant sa tenue, avec un bord légèrement croustillant. Une pizza entière peut être immense, jusqu’à 45 cm de diamètre, et on l’achète souvent à la part. Les pizzerias cuisent généralement les pizzas à l’avance et réchauffent les parts à la commande. La pâte est moelleuse, la sauce tomate légèrement sucrée, et une bonne part trouve l’équilibre parfait entre pâte, fromage et garniture.

Sauce rouge ou pizza blanche?

La sauce rouge est la base classique: tomates en conserve, ail, origan et une pointe de sucre. C’est ce que tu auras sur une part standard. La plupart des vraies pizzerias new-yorkaises utilisent des tomates pelées de qualité, souvent de type San Marzano ou équivalent. Les véritables San Marzano AOP viennent d’Italie, mais beaucoup de pizzerias américaines utilisent des tomates locales dites « San Marzano-style », qui offrent le bon équilibre entre sucre et acidité, avec peu de graines. La sauce est souvent préparée à partir de tomates entières pelées en jus, écrasées à la main ou mixées juste assez pour garder un peu de texture. Elle n’est généralement pas cuite avant d’être étalée sur la pizza, afin qu’elle cuise en même temps que la pâte au four. Résultat: une sauce fraîche et vive, jamais lourde ou trop sucrée.

La pizza blanche, c’est simplement une pizza sans sauce tomate. En général avec de la mozzarella, de l’huile d’olive et de l’ail, parfois enrichie de ricotta ou de béchamel. Plus douce, plus crémeuse, c’est une bonne alternative quand on n’a pas envie de sauce rouge.

Comment la manger?

On plie la part dans la longueur, du bord jusqu’à la pointe. Cela lui donne sa forme en V caractéristique, plus facile à tenir, et évite que la garniture ne glisse. C’est la meilleure façon de garder le fromage en place et les doigts (presque) propres. Pas besoin d’assiette – une serviette suffit. Et règle d’or: la pizza se mange toujours avec les mains, jamais avec couteau et fourchette.

Comment manger une part de pizza comme un vrai New-Yorkais

Où en trouver?

Il y a des « slice shops » partout dans la ville. Du côté économique, on trouve encore des adresses à un dollar la part, avec une pizza tout à fait correcte. Une part plus garnie coûte plutôt entre 4 et 6 dollars. Joe’s Pizza est l’endroit parfait pour commencer – un vrai classique. Prince Street Pizza sert des parts épaisses et carrées avec des pepperoni croustillants en forme de coupelles. R Slice (la version « à la part » de Roberta’s, près de Penn 1) est plus haut de gamme, mais idéal si tu veux quelque chose d’un peu différent. Peu importe celle que tu choisis, la pizza new-yorkaise est incontournable. Plie, croque, recommence.

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Broken - Stavangers neue Perle für Meeresfrüchte

April était en visite en Norvège le week-end dernier, et nous avons passé de superbes moments ensemble, avec un temps magnifique et plein de bons repas. Le vendredi soir, nous avons dîné chez Broken, un nouveau restaurant de fruits de mer à Stavanger. Il a ouvert en novembre 2024 et se trouve dans la rue Langgata, juste à côté de Pedersgata, devenue le quartier branché pour les nouvelles adresses gourmandes de la ville.

Aux commandes de Broken, on trouve Alan Kaye, qui possède et dirige le restaurant. Originaire d’Angleterre, il a travaillé dans des restaurants à Barcelone, en Australie et au Danemark avant de s’installer en Norvège. Broken est un petit restaurant d’une vingtaine de couverts, et grâce à la cuisine ouverte, l’ambiance est à la fois intime et personnelle. Le soir de notre visite, Alan cuisinait lui-même, aidé seulement par un serveur.

Nous avons choisi le menu en quatre services (1250 NOK), qui a commencé par des amuse-bouches : de minuscules cornets, des chips au paprika et du pain au levain fraîchement sorti du four avec du beurre maison. Ensuite, il y avait :

Des coquilles Saint-Jacques en ceviche avec “caviar” de tomates fermentées et neige de livèche. Une entrée vive et acidulée, parfaitement équilibrée.

Un tartare de kingfish légèrement flambé, servi avec betterave jaune cuite en croûte de sel, prunes marinées, vinaigre de cabernet sauvignon réduit et purée de topinambour. Un plat intense et complexe, mais dont chaque élément trouvait sa place.

En plat principal, du flétan poché accompagné d’une sauce barigoule, de topinambours glacés et de girolles fermentées. Le poisson était cuit à la perfection, juste à la limite entre cru et cuit. Je crois bien que je n’ai jamais mangé de flétan aussi bon.

Le dessert était un soufflé à la pistache avec noix de coco et ganache au chocolat noir, si délicieux que nous avons littéralement raclé nos assiettes jusqu’à la dernière bouchée.

April a qualifié le repas d’explosion de saveurs, et je suis entièrement d’accord. Broken illustre à quel point la cuisine norvégienne moderne a évolué au cours de la dernière décennie. Le restaurant n’a apparemment pas l’intention de se développer, afin de garder cette atmosphère intime et détendue. Mais avec un tel niveau, il est difficile d’imaginer que Broken reste longtemps une adresse confidentielle. Le standard est impressionnant, et c’est fascinant de voir qu’un petit restaurant à Stavanger peut proposer une cuisine aussi aboutie. Si tu en as l’occasion, je te recommande vivement d’essayer Broken tant qu’il est encore possible d’y réserver une table.

Broken, Langgata 9, 4013 Stavanger

Broken

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New York: So isst du ein Pizza Slice wie ein echter New Yorker

Quand Steve et moi venions juste de commencer à sortir ensemble, nous sommes allés manger une pizza à New York. J’ai pris un pizza slice, je l’ai posé sur mon assiette et j’ai attrapé couteau et fourchette. Mais avant même de couper, j’ai entendu un grand « Nooo ! » de l’autre côté de la table. Règle numéro un : à New York, on ne mange pas la pizza avec des couverts. On la mange avec les mains. Toujours.

J’ai mis un peu de temps à maîtriser la technique, mais maintenant je la tiens. Et oui, il y a vraiment une bonne façon de faire. Les pizza slices new-yorkais sont grands, fins et souvent un peu mous au milieu. Si tu le prends tel quel et que tu le soulèves à plat, tu risques de perdre la moitié du fromage en chemin.

Le geste à connaître : plie doucement le slice dans la longueur en appuyant légèrement sur la croûte. Juste assez pour former un petit V. Ça garde tout en place, c’est plus facile à mordre et tes mains restent à peu près propres. Comme ça, tu peux manger ton pizza slice debout sur le trottoir ou en marchant dans la rue, comme un vrai New-Yorkais.

New York: So isst du ein Pizza Slice wie ein echter New Yorker
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Seattle Guide – So bewegst du dich in der Stadt fort

Seattle, ce sont des collines abruptes, de longues distances et beaucoup d’eau. La façon dont tu te déplaces peut donc vraiment influencer ton séjour. Ce n’est pas le genre d’endroit où tu peux passer d’une attraction à l’autre en flânant à pied, et même si les transports publics existent, ils ne sont pas toujours l’option la plus rapide. Si tu restes plus de quelques jours, louer une voiture peut être une excellente idée. Les distances sont souvent plus grandes qu’elles n’en ont l’air sur la carte, et les courses en VTC peuvent vite coûter cher. Avoir une voiture rend aussi les excursions d’une journée plus simples, que ce soit vers le mont Rainier ou le parc national Olympique.

Cela dit, Seattle dispose d’un bon mélange de bus, de métro léger, de ferries et d’autres options si tu préfères éviter de conduire. Voici un aperçu :

Link Light Rail

Le Link Light Rail circule à la fois en surface et sous terre. Depuis l’aéroport, il va directement au centre-ville. Le trajet jusqu’à Westlake Station dure environ 35 minutes et coûte 3 dollars pour les adultes, quel que soit le nombre de stations. Westlake se trouve sous le Westlake Center, à deux pas de Pike Place Market, des boutiques et des hôtels, parfait pour commencer à explorer à pied.

Bus et tramways

Le réseau de bus est géré par King County Metro et dessert la plupart des quartiers de Seattle et les banlieues. Le Seattle Streetcar relie certains quartiers, comme South Lake Union et First Hill, au centre-ville. La fréquence est correcte, mais prévois des retards aux heures de pointe.

Ferries

Avec toute cette eau autour, les ferries font partie du quotidien ici. Les Washington State Ferries relient Seattle à Bainbridge Island, Bremerton et d’autres destinations à travers le Puget Sound. Tu peux embarquer à pied ou avec ta voiture, et les vues pendant la traversée valent déjà le déplacement.

Uber, Lyft et taxis

Uber et Lyft fonctionnent très bien à Seattle, mais les tarifs varient selon l’heure et la demande. Les taxis sont moins nombreux que dans beaucoup d’autres grandes villes américaines et il est rare d’en héler un dans la rue – mieux vaut réserver à l’avance.

Vélos et trottinettes électriques

Quand il fait beau, tu peux envisager de louer un vélo ou une trottinette électrique. Lime et Bird proposent les deux, via leurs applis. Avec les collines de Seattle, un vélo électrique est souvent plus confortable qu’un vélo classique si tu comptes faire plus qu’un petit trajet.

Payer les transports publics

Seattle utilise la carte ORCA (One Regional Card for All) pour les bus, tramways, Link Light Rail et ferries. Tu peux l’acheter et la recharger aux distributeurs, dans certains commerces ou en ligne. C’est pratique si tu comptes utiliser les transports plus de deux fois, et elle est valable dans la plupart des réseaux. Les trajets en Light Rail coûtent actuellement un tarif unique de 3 dollars pour les adultes, y compris depuis l’aéroport. Pense à valider ta carte en montant et, sur certaines lignes, en descendant, pour payer le bon tarif.

Si tu prends les transports publics seulement de temps en temps, payer avec une carte bancaire sans contact ou ton téléphone (Apple Pay, Google Pay) aux bornes est souvent plus simple. Pas d’inscription, pas de carte en plus – un simple geste et c’est parti.

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Seattle ne se visite pas en un seul week-end, mais choisir le bon quartier où loger, c’est déjà la moitié du chemin. Les transports publics sont fiables, beaucoup d’endroits se parcourent à pied, mais la ville est plus vaste qu’on ne le pense.

Pour être au cœur de l’action, Belltown ou Downtown sont des valeurs sûres. Pour une ambiance plus locale et une excellente scène culinaire, Capitol Hill et Fremont sont imbattables. Et si tu es déjà venu ou que tu veux plus de calme, Ballard et Queen Anne sont deux options pleines de charme.

Downtown – Pratique et central

Si tu veux tout avoir à portée de main, c’est ici. La Link Light Rail t’amène directement de l’aéroport, et tu es entouré de boutiques, restos et attractions. Les grandes chaînes hôtelières sont toutes là. Ce n’est pas l’endroit le plus agréable le soir, et ça peut sembler impersonnel, mais si la priorité c’est l’emplacement, Downtown fait parfaitement l’affaire.

Capitol Hill – Gastronomie, musique et caractère

Un des quartiers les plus vivants : brunch vegan, bars à nouilles, lounges à cocktails, petits clubs. Boutiques indépendantes, ambiance créative et un brin alternative. Ça peut être bruyant le soir, mais tu es en plein cœur de la vie locale, avec plein d’endroits où manger, prendre un café et observer le monde passer.

Fremont – Local et décontracté

Mon coup de cœur lors de mes derniers séjours. Surnommé le « Center of the Universe », Fremont a un petit côté Brooklyn version Seattle : scène locale dynamique, excellents restos, bon café, friperies et ambiance bohème détendue. Situé au nord du centre, mais facile d’accès en bus ou en voiture. Parfait pour découvrir un Seattle plus authentique.

Ballard – Brunch, eau et esprit portuaire

Une atmosphère maritime et parmi les meilleurs brunchs et restos de fruits de mer de la ville. Promenade le long des canaux, et en été, observation des saumons aux Ballard Locks. Forte communauté scandinave, donc plusieurs cafés et restos d’inspiration nordique. On s’y sent dans un autre monde, idéal pour s’éloigner un peu du centre.

Queen Anne – Belles maisons et belles vues

Perché sur une colline avec vue sur Downtown et Elliott Bay, Queen Anne est calme et charmant, avec de vieilles maisons et des rues bordées d’arbres. Pas énormément à faire sur place, mais proche de la Space Needle et du Seattle Center. Parfait si tu veux une base tranquille mais centrale.

Belltown – Près de tout

Juste au nord du centre-ville, à deux pas du Pike Place Market, de la Space Needle et du front de mer. Pas le quartier le plus charmant, mais pratique. Hôtels pour tous les budgets, beaucoup de restos et cafés. Si tu veux être à proximité des sites incontournables et que l’ambiance un peu business ne te dérange pas, c’est un bon plan.

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